estuaire
de terre et d’eau
où les courants se rencontrent

le début ou la fin
au fond du vase retrouvé les mots
en route pour les iles infortunes
du reste les points s’assemblent
à l’encre de chine
te ramener la seda et l’ouro
cependant la brise
pourra-t-on éviter le naufrage ?

silencieuse et en déséquilibre
derrière les murs de la cité que le sable recouvre
il lui a lié les poignets
comme soufflent les opprimés
et la guitare accompagne
t’es-tu imaginé ?

c’était pourquoi pas
un mot après l’autre
trempé dans le cours d’eau
ces couteaux que la marée abandonne
je ne suis pas parti pour ne pas

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Un commentaire pour

  1. céline dit :

    te dire encore que j’adore ça, cette musique, ce voyage, je l’entends, je le vois…

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